Le mur

Je surplombe cette place, assise sur le muret près de l'olivier. Mon regard capte l'horizon, en contrebas. Il plonge, comme un aigle, au plus près, au plus fin et découvre les papiers cachés dans les fissures puis s’éloigne pour voir au plus haut la ferveur des femmes et hommes pour Dieu.

Ils appuient leur tête contre lui, prient fort avec foi. Ils se balancent d’avant en arrière, d’arrière en avant, lentement.

Le regard de l’aigle s’élargit : la place, les hommes, les femmes, le mur fissuré de cachettes .

Un brouhaha accroche l’oreille, le murmure chantant de la prière, des récitations de la ferveur.

le son monte, descend et effleure mon cœur, se brise contre le mur des lamentations à Jérusalem pour ouvrir un chemin vers ma foi.