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La liberté dans la rue

  • Photo du rédacteur: Cathy BOU
    Cathy BOU
  • 28 oct. 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 oct. 2024

J’aime déambuler dans les rues, je m’y sens libre, les cheveux au vent.

Ah la liberté n’a pas de prix ! 

Mais parfois si ! Si grand qu’elle n’est pas accessible.

Vous voyez quand je marche dans la rue, je n’ai pas un instant l'âme tranquille.

Le bruit m’assaille, la sirène des pompiers, les klaxons, les marteaux piqueurs, le bruit des voitures et le silence dangereux des véhicules électriques, ou non motorisés.


Je vous passe les frayeurs du cycliste qui déboule quand le piéton est vert.


Le soir quand je rentre les odeurs ont caressé mes cheveux, mon nez crotte et mes mains collent.


Bon, je pense que vous savez de quoi je parle. 


La rue est pavée de libertés bridées. Mais cela est si peu important car dans ma vie, cette liberté chérie est bien présente.

En suis-je si sûre ?


Qu’en est il de toi qui vit dans cette même rue et qui, chaque jour, connaît ses bruits ? Tu en deviens sourd.

Qu’en est il de toi, qui erre dans la rue et qui à chaque instant prend peur du cycliste qui renverse ta sibylle ?

Tu connais la liberté de dormir près d’un porche gelé à l’odeur d’urine, ou mieux encore au chaud avec les rats.

Tu connais la liberté de choisir entre le foyer violent et la rue des dangers.


Mais quelle liberté !


J’entends ou lis parfois des témoignages de personnes engagées dans des causes diverses: l'inclusion, l’écologie, le changement climatique, le handicap. Je suis surprise de comprendre qu’ils prétendent que nous pouvons, TOUS, choisir notre vie et quitter ce qui ne nous convient pas.


Pour toi, cette liberté est-elle accessible ?


Prisonnier du métro-goulot-dodo ou allongé sur un coin de trottoir avec tes petites habitudes. Comment peux tu les quitter pour cette liberté ? 

Ton cerveau est pris dans un étau, ton estomac crie famine et obsède tes pensées. Y a t il un espace pour rêver ? pour t'évader de cette rue minable ? la rue où tu respires, où tu étouffes ?

Je vis quand je respire, je meurs quand je m’étouffe, et toi, seul dans la rue ?

Sans le souffle, je perds la vie

Quand je m’étouffe, je perds le souffle

Quand je perds le souffle, je perds la vie, et toi, qui erre dans la rue ?


Si je meurs, je m’étouffe

quand je meurs, je m’étouffe

quand je m'étouffe, je meurs. 

Si je m’étouffe, je meurs, et toi perdu dans cette rue ?


La vie tient à un fil,

Le fil tient à un souffle,

Ne perds pas le souffle, ne perds pas le fil

Tu perdras la vie.

Ne perds pas la vie, tu perdras le souffle, tu perdras le fil

Garde le souffle, pour vivre,

Garde la vie, pour souffler.

Garde la respiration, l’inspiration, l’expiration

La vie bat en toi tant que tu respires.

Mais qu’en est il de cette liberté ?

As-tu le choix de respirer?

As-tu le choix de t’étouffer ?

As-tu le choix de vivre ?

Dans la rue ou pas ?

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Cathy Bou

tel : +33 6 50 41 89 21

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